lunedì 29 gennaio 2018

Matilde, uno spettacolo con Maddalena Crippa: l'eterno dramma delle donne lavoratrici


Matilde e il tram per San Vittore - Piccolo Teatro Studio Melato (Milano)

Scritto da   Domenica, 28 Gennaio 2018 
Matilde e il tram per San Vittore - Piccolo Teatro Studio Melato (Milano)
Dal 24 al 28 gennaio è andato in scena in prima nazionale, al Piccolo Teatro Studio Melato“Matilde e il tram per San Vittore”, scritto e diretto da Renato Sarti, tratto dal libro “Dalla fabbrica ai lager” di Giuseppe Valota, con Maddalena CrippaDebora VillaRossana Mola e Marika Giunta/Giulia Medea nel ruolo di Matilde. A causa degli scioperi che dal 1943 paralizzarono i grandi stabilimenti del Milanese, le case operaie di Sesto San Giovanni, Milano, Cinisello e dei comuni limitrofi furono teatro di retate che portarono alla deportazione nei lager di 570 lavoratori. “Matilde”, attraverso le voci di madri, mogli, sorelle e figlie dei deportati, mette in luce il “non eroismo” di chi si oppose al nazifascismo. Lo spettacolo ha il merito di unire il teatro di informazione storica e di denuncia con il gusto della narrazione e della finzione senza ridursi al teatro-giornalismo che sta diventando di moda. I riferimenti precisi alle cronache non fanno perdere il testo di attualità e gli argomenti noti si vestono di emozioni e di tenerezza in certi momenti. Uno spettacolo intenso, possente, che riesce a dare una visione, quasi cinematografico. Davvero brava Maddalena Crippa, nel doppio ruolo di narratrice e di coprotagonista, che conferma la sua grande versatilità.
 Un testo che mette insieme storia locale ed universale, anche grazie all'uso sapiente del dialetto milanese, che spesso viene tradotto in consecutiva per aiutare lo spettatore con grande naturalezza ché quasi più nessuno lo parla. 

Per una lettura completa dell'articolo: http://www.saltinaria.it/recensioni/spettacoli-teatrali/matilde-e-il-tram-per-san-vittore-piccolo-teatro-studio-melato-milano-recensione-spettacolo.html

domenica 28 gennaio 2018

Marianne Catzaras, una fotografa greca di Tunisi


Marianne Catzaras, una greca di Tunisia

L’arte, voce per un Mediterraneo senza naufragi
Marianne Catzaras è un’artista, fotografa, “una greca di Tunisia”, nata nell’isola di Djerba da genitori greci, dall’identità plurale, la cui casa è un porto, chiasmo di popoli e di lingue.
L’arte accoglie l’identità plurale oltre l’incertezza e le barriere della parola, così dalla scrittura passa a fotografare la realtà quotidiana e il disagio in un continuo entrare e uscire dall’interiorità all’esterno e viceversa. Marianne canta il Mediterraneo, convinta che il suo paese, non la sua unica patria, sia un mosaico che rappresenta bene la varietà e la ricchezza di un mare oggi troppo mosso. L’artista sfida convenzioni e pregiudizi non con dichiarazioni ma testimoniando con la forza delle immagini come “Oltre il velo”, mostra tematica organizzata  Livorno nel luglio 2016 e raccontando le migrazioni nello sguardo della separazione.


Je voudrais commencer par vos origines et votre identité plurielle. Racontez-nous votre histoire.
«Les origines c’est un mot qui rassure et effraie. Origine, mémoire, origine transmise ou bien prédestinée ...allez savoir.
Elles nous attendent et nous précèdent dans une langue, une musique, un être au monde spécifique et particulier et nous y entrons, nous y naissons dans l’informulé encore de la chose, dans le temps qui va et qui vient, entre la carte postale et la carte d’identité mouillée qui traine sur un navire par un jour de grand vent où la mer se déchaîne. Alors, au dela des considérations d’adulte, on retourne ou on fait une pause et la seule chose immuable, c’est cet arrêt sur l’image qu’est l’enfance. Une saison anachronique en sorte . Je suis donc née de parents grecs venant du Dodecanese, ces douze îles de la mer Egée ou on privilégiait le commerce des éponges.
Des voyages se sont faits entre ces îles et Sfax et Jerba. Donc je suis fille et petite fille de scaphandriers, de bateaux scrutant l’horizon des deux rives vers les arcs en ciel polychromiques: c’est là que commence la pluralité des identités.  Qu’ont ils vehiculé en moi, quelles traces ont laissées,il y a de l Odyssee qui coule dans nos veines .Une identité  dans les turbulences des allées et retours entre les langues, entre les visages, entre les villes,les pays. Je suis née à Jerba, je suis donc une insulaire c’est à dire que j’ai pour port d’attache,  un lieu où l’on accoste et d où l’on part.Mes parents aussi sont des insulaires .
C’est un mot que j’affectionne car il me donne une origine supplémentaire dans la terrible recherche du pays initial. Enfant de la communauté grecque de Tunisie, j’ai fréquenté l’église où j’ai appris le grec et je me suis retrouvée à l’école française à un moment particulier de ma vie où il fallait reconstruire son identité; la construire et lui trouver une maison.L' école réunissait toutes les communautés, c’était un magnifique brassage.
Je crois à la diversité, au partage, aux mélanges des traces. Je suis donc enfant de la diaspora grecque meme si les grecs n’ont fui aucune tragédie politique; ils étaient au contraire animés par l’esprit du voyage, et par la volonte de scruter les mers ;
Une identité plurielle si belle à regarder, si difficile à vivre’, pour paraphraser les mots
de Françoise Sagan,il y a chez les mediterranneens une eternelle tristesse ,une melancolie..


Quelles sont les différentes composantes culturelles, mais aussi émotionnelles et de la tradition soit religeuse soit sociale qui vous ont nourrie et que vous avez mélangé dans votre art?
j' ai grandi dans un univers profondement laique meme si j' ai été nourrie par une ambiance greco orthodoxe en Tunisie
j assistais regulierement aux liturgies ,j aime cette evocation christique dans certaines de mes photographies ,une reincarnation charnelle de la douleur ; un dormeur du val qui nous suit dans nos nuits les plus lointaines ...un marginal,un exile ,un clandestin  sur la croix
. La langue française  s' est associée a mon apprentissage et  m’a jetée corps et poings liés dans d’incessantes interrogations, la Tunisie du quotidien ne m’a jamais suffi, la Grèce toujours reportée a nourri et nourrit en moi mes mots et mes images. Cette confusion et cette rencontre des cultures a fait de moi un être toujours un peu décalé, toujours un peu excentré n’habitant aucune rive et logeant sur toutes les frontières du monde . Je me sens étrangère partout. Le seul pays que je reconnais ou qui me reconnaît est celui  de l’acte createur ce miracle qui fait que culture, tradition, émotion sont réunis pour une autre langue, celle de l’oeuvre artistique. Le seul pays possible est celui de la page qui se noircit ou de la photographie que l’on prend ici, là maintenant, dans un arrêt du temps comme l’enfance: une sorte d’anamnèse en cours de réalisation visuelle.»

Je voudrais revenir au fil des années à l’origine de votre choix artistique: quel est votre parcours?
«Je suis toujours un peu embarrassée face au mot artistique,comme un miracle sur  lequel il faut mettre des mots .Que fait  l’artiste sinon  transfigurer, déplacer, emmèner, transporter.
Il fait, défait, change la goutte en océan et l’océan en goutte, un alchimiste qui séduit les oiseaux migrateurs, un monstre et un titan,  un enfant , un vieux bibliothécaire.
Je viens de l’écriture, je viens des textes poétiques et des chants de l’Iliade et l’Odyssée mais je viens aussi des voix polyphoniques de Essia Djebar et d’Henri Michaux, de Lorand Gaspar.Je suis l humbe élève de Diane Arbus mais aussi de Goya, de Bach et de Theodorakis, de Saliha .
Jeune j’écrivais ce que l’on appelle de la poésie et par peur de ces territoires obscurs j’ai pensé que photographier l’objet matérialisé de la vision mettait moins en peril, exposait moins au danger, comme si la photographie adoucissait l’inommable de l’écriture.
Donc j’ai commencé à photographier le monde matériel, la Méditerranée des ruelles chaudes où j’ai grandi, le jardin de l’église grecque où tournaient de petits poissons rouges dans un bassin d’eau stagnante, à l’extérieur la ville arabe et musulmane grouillait de vie, de bruits.
Traquée dans la phrase poétique je me suis réfugiée dans l’image et le papier de la photographie.
Je n’ai fait aucune école d’art, j’ai été à l’école de la rue, des plateaux de tournage, car ma famille est dans le cinema et j’ai côtoyé des êtres gracieux, j‘ai été l’étudiante 
d’Edouard Glissant.Y a-t-il meilleure école ?

A présent quels sont les sujets que vous êtes en train de développer et les thèmes les plus importants?
« J’ai  photographié la rue, les minorités, les êtres en souffrance, des portraits quotidiens au fil de mes voyages  et puis j’ai mis en scène le monde intérieur que je portais. J’ai continué à sillonner festival de poésies et rencontres photographiques. J’ai exposé, travaillé pour des festivals de photographies, animé des ateliers. Un parcours se construit au jour le jour, il est fait de rencontres, de propositions, de projets, de rêves, d’invitations, de voyages, de réflexions, de remises en cause, de determinations. Je travaille actuellement sur la thématique de la migration, invitée par des rencontres qui ont eu lieu  en Tunisie en mai dernier pour le festival “Jaou” , qui a investi toute la banlieue nord de Tunis, du quartier de La Goulette à la Marsa,les artistes étaient invités à réfléchir avec les jeunes sur le sujet délicat du départ, à repenser l’histoire des frontières.J'ai donc monté une performance théâtrale avec des jeunes de la rue .J' ai aussi photographié les mères dont les enfants ont disparu en mer .
Des portraits troublants qui devraient être montrés partout pour sensibiliser les autorités de tous les pays ;nous creusons et tournons autour des memes sujets ,le départ ,l'exil ,la maison illusoire,le temps qui passe ,les identités troubles ..
Un travail aussi sur ce que j 'appelle les paysages du silence où je fais parler les murs et leur insoutenable beauté;de Jerba à Sifnos et d'Athènes à la campagne toscane ..une quiétude si inquiète pour nous qui passons .
Je les exposerai bientôt à la galerie du Violon bleu à Sidi-Bou-Said .


Quelle est votre opinion à propos du milieu artistique tunisien?
 Le milieu artistique tunsien est d’une infinie richesse en photographie , en peinture, en gravure, en dessin, en vidéo,pour les arts visuels  et j en oublie, il y’a des talents insoupconnés partout dans le pays, une effervescence, une effusion, une création profonde qui dit les turbulences, les peurs des extrêmismes qui guettent sournoisement. Les artistes résistent de Gafsa à Kairouan, de Tunis à Sidi-Bouzid, à Sfax. Le paysage culturel est très varié, espaces culturels, centres culturels étrangers, galeries, musées,ateliers oeuvrent à présenter la diversité de la création sans cesse engagée.

Pensez-vous que l’art puisse jouer un rôle determinant dans le dialogue entre les Pays de la Méditerranée? Le Bon moment est-t-’il arrivé?

«L’art est un dialogue permanent entre les pays. Il installe des lieux de paix, il crée des lieux hospitaliers, il tisse des liens, il ouvre au dialogue, il donne un sens à la condition humaine face  au néant, c’est notre part éternité, notre part esthétique et historique. Nous essayons d’être observateur, témoin, créateur, ambassadeur de paix. Alors il est important que nos pays se retrouvent dans ces expositions, ces rencontres, ces discussions, c’est une passerelle entre les nations.
Invitons donc les politiques à regarder le monde. Il y aurait moins de guerres, de terreur et de haine. J’en suis sure. Une Méditerranée sans naufrage, sans noyés, sans barques de fortune, sans ces migrants, funambules fragiles sur les flots.
J ai aussi présenté un ouvrage d erécits édité en grèce écrit en trois langues ,poésies ,prose ,dessins racontent l 'exil le temps d'un après-midi ,avec Rossela paolicchi et chrisi giantsou .


Le projet de l’exposition “Oltre il velo” l’été dernier à Livourne, par exemple, est un pas vers le futur et l’idée d’une culture plurielle plutot que tout simplement ouverte à niveau International. Qu’en pensez-vous?

«Ce fut une très belle expérience. J’ai réuni plusieurs photographes femmes sur la problématique du voile sujet tellement traité, banalisé, utilisé, sublimé.
 Le voile inquiète la rue européenne pas très à même parfois de faire la différence entre les signes religieux, les replis identitaires et la tradition. L’exposition a voulu montrer que nous sommes tous voilés dans nos stéréotypes, nos incertitudes nos recherches. J’espere avoir su montrer l’au-de-là du voile, la transgression constructive vers le dialogue avec l’autre. C’est dans l’histoire du visage different que s’invite la pluralité. J’ai pu l’expérimenter en Italie où le public fort nombreux était étonné par la force des images et le discours des artistes.
Il est toujours fort enrichissant de se confronter à l’autre, d’être ensemble pour faire face aux entités fermées fascistes excluant la différence. La Tunisie est un lieu de paix où, malgré quelques petits ignorants excités,il fait bon vivre même si aujourd'hui des mouvements protestataires envahissent la rue pas toujurs pacifiquement.On ne construit pas une transition démocratique en quelques jours ..


Quant à vous, vous avez déjà participé à des expositions en Grèce, en France et en Italie donc cela n’est pas une nouveauté. Qu’est ce qu’avez-vous tiré de cette expérience?
«A chaque fois avec beaucoup d’humilité et de bonheur je montre mon travail là où on m’invite. Mes dernières expositions ont été abritées dans une école de voiles à Marseille, capitale culturelle avec Dreamcity; à Marrakech au palais de la palmeraie our le forum de la paix; à Booze gallery à Athenes sur la thématique de l’invisible; à l’Institut des cultures d’Islam à Paris, à Livourne en Italie à la salle de archives dans la vieille forteresse; à Montélimar en France au musée d’art contemporain pour medinpeace; à Sfax en Tunisie pour capitale culturelle arabe 2016 dans la cathédrale où il fallait revisiter les traces de la ville où j’ai été primée,à Jerba au musée du patrimoine ...
Chaque lieu est unique et magique, chaque scénographie se veut un itinéraire esthétique et historique. Une exposition est un témoignage, un lieu de résistance.»



Il testo italiano è su BeBeez.it, tratto dalla conversazione in francese che pubblico qui
https://bebeez.it/2018/01/28/marianne-catzaras-una-greca-di-tunisia/


sabato 27 gennaio 2018

Parte il mio viaggio a Sanremo con Mirkoeilcane e una storia di migranti

Mirkoeilcane: temi sociali al centro tra ironia, tenerezza e semplicità

Scritto da   Sabato, 27 Gennaio 2018 
Mirkoeilcane: temi sociali al centro tra ironia, tenerezza e semplicità
Mirkoeilcane al secolo Mirko Mancini, è un cantautore nato a Roma il 6 maggio 1986; parteciperà al Festival di Sanremo 2018 tra le Nuove Proposte dove è arrivato passando da Sarà Sanremo 2017 con il brano “Stiamo tutti bene”, canzone che racconta il viaggio di un migrante in mare visto dagli occhi di un bambino. Canzone struggente e davvero intensa - musica e parole di Mirko Mancini, prodotta da Steve Lyon, con il quale ha curato gli arrangiamenti (già produttore di Paul McCartney, Depeche Mode e The Cure), e per la parte strumentale affidata a Domenico Labanca (piano), Alessandro Luccioli (batteria) e Francesco Luzzio (basso) - che sorprende per certi aspetti, nel tono, rispetto ad altri suoi brani. Rapper che racconta la Roma becera e pecoreccia, con il nuovo testo, pur restando fedele alle tematiche sociali, assume una vena poetica.

Per una lettura completa dell'articolo:
http://www.saltinaria.it/spettacoli-teatrali/musica-interviste/mirkoeilcane-intervista-sanremo-2018.html

domenica 21 gennaio 2018

A Firenze Utopie Radicali a Palazzo Strozzi: la sperimentazione nell'architettura


Utopie radicali – La Strozzina (Firenze)

Scritto da   Giovedì, 11 Gennaio 2018 
Utopie radicali – La Strozzina (Firenze)
Una mostra originale che racconta la spinta all’innovazione creativa, giocosa, smaniosa di progresso, di trasgressione e di utopia del decennio 1966-1976 a Firenze: la città del Rinascimento, vive una stagione florida per ripensare l’architettura in chiave completamente nuova, contaminandosi con la scienza e la tecnologia e mettendo al centro il corpo umano. Curiosa.

Dal 20 ottobre 2017 al 21 gennaio 2018 gli spazi della Strozzina ospitano Utopie Radicali Oltre l’architettura, una mostra – prodotta e organizzata da Fondazione Palazzo Strozzi, Fondazione CR Firenze e Osservatorio per le Arti Contemporanee, la Regione Toscana con la collaborazione del Canadian Centre for Architecture (CCA). L’esposizione, a cura di Pino Brugellis, Gianni Pettena e Alberto Salvadori, celebra la straordinaria stagione creativa fiorentina del movimento radicale tra gli anni Sessanta e Settanta del Novecento.

Per una lettura completa dell'articolo: http://www.saltinaria.it/recensioni-arte/arte-recensioni/utopie-radicali-la-strozzina-firenze-recensione-cultura.htmlù

sabato 20 gennaio 2018

Federica Di Martino la disciplina della danza classica a teatro

Federica Di Martino: la disciplina del lavoro sul corpo

Scritto da   Sabato, 20 Gennaio 2018 
Federica Di Martino: la disciplina del lavoro sul corpo
Compostezza, lucidità, un’eleganza sorprendente che nasconde la violenza della donna, del femminile, non solo di una donna, facendo a meno dell’aggressività. E’ questo il senso del personaggio interpretato da Federica Di Martino ne “Il Padre” di August Strindberg per la regia di Gabriele Lavia, che ha debuttato al Teatro della Pergola di Firenze. A quasi due anni di distanza dall’ultima intervista, rincontriamo l’attrice in un contesto completamente diverso: Federica ha la stessa determinazione, partire dal lavoro sulla corporeità per assumere quanto più possibile il personaggio che mette in scena, lasciando da parte se stessa.

Co-protagonista con il regista nella parte della moglie, l’ho incontrata nel foyer del teatro a quasi due anni di distanza. La prima volta è stata in occasione della stagione 2016 delle tragedie greche a Siracusa, impegnata nell’Elettra di Sofocle per la regia di Gabriele Lavia, nella quale interpretava Elettra stessa.

http://www.saltinaria.it/tearto-interviste/cultura-e-spettacolo/federica-di-martino-intervista-il-padre.html